#j'ai oublié de vivre
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dabiconcordia · 12 days ago
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lasimonee · 3 months ago
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Coup d'gueule d'une RPgiste
J'en ai sincèrement ras le cul de prendre des pincettes quand j'écris et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, y'en a marre que sous couvert de vouloir bien faire et ne heurter personne bah les joueurs qui n'ont rien demandés, savent jouer et se montraient déjà respectueux avant que cette dictature ne soit mise en place en pâtissent. Non, parce que c'est le cas, ça fait des mois pour pas parler d'années que je mords ma langue et que je retiens mon coup de gueule parce que ça me pèse et que je sais qu'en allant contre la mêlée je risque de m'en prendre plein la gueule. Mais STOP, trop c'est trop. La communauté rpgique francophone est devenue toxique sous couvert de vouloir faire plaisir à tout le monde, de contenter absolument toutes les âmes qui vivent et écrivent du coup. SAUF QUE putain, à la base c'est un hobby, une passion, un truc dans lequel tu retrouves des amis pour passer un bon moment, faire vivre des aventures à ton ou tes personnages dans des univers que toi même tu connaitras jamais ET MAINTENANT, non, c'est plus possible, parce qu'on a tout un tas de putains de barrières. Genre, j'suis désolée mais j'emprunte des traits, pas tout un packaging et y'a pas de politique derrière le choix que je fais, juste j'me suis réveillée un matin en ayant envie de jouer untel et d'en faire un Français dans un coin perdu de l'irlande POINT Et ça m'saoule parce que même en essayant d'y mettre les formes j'vais passer pour un boomer réactionnaire alors que tout ce que je demande c'est que même cette putain de POLICE de forumactif auto proclamée foute la paix aux forums qui ont envie de rétablir la façon de jouer qu'on avait à l'ancienne. Genre foutre des TW, c'est pas une mauvais chose du tout, un truc que le progrès nous a ramener et c'est sympa et essentiel hein, mais quand tu débarque sur un city sombre ou un forum de genre qui aborde des sujets sensibles pour personnes averties faut pas venir chouiner au sujet des TW Genre c'est simple, maintenant même les forum du genre violent et sombre NE LE SONT PLUS DU TOUT, parce qu'on te regarde de haut dès que tu décide de jouer tel ou tel personnage que la dictature imposée rpgiquement maintenant estime trop LIMITE-LIMITE. On te juge même dans ton hobby, on t'impose des règles qui ne sont pas forcément nécessaires, c'est stupide, c'est de la merde, j'déconne même pas, je ne me retrouve plus dans cette communauté auprès de laquelle je m'amusais tant avant que le covid débarque, parce qu'en vrai c'est réellement parti en couilles à cette période là. Putain y'a pas si longtemps on pouvait jouer ce qu'on voulait, comme on le voulait, débarquer sur un city avec un personnage réellement nuancé et s'y intégrer et le développer convenablement. J'me suis pris un vent, une fois, parce que j'avais crée un petit gars qui avait des soucis et déprimait, on m'est tombée dessus en me prévenant que si je ne mettais pas un peu de positif dans sa fiche de présentation on ne me validerait pas. ALED. ALLO ? On en est là ? Que certains forums n'acceptent pas ce genre de personnages et le précisent désormais dans leurs règlement, bon beh c'est écrit dessus comme le fromage dont j'ai oublié de nom, baaaaah ok, j'ai pas à me plaindre, mais là c'était aucunement le cas et du coup mêem qu'est-ce que ça veut dire, que malgré tout les créateurs/joueurs ils ont un droit de regard sur des créations qui m'appartiennent ? Mon imagination subit les limites qu'on m'impose en tout temps et partout, nan mais PARDON ? Je sais que mon message va pas passer, que je risque de me manger une shitstorm, mais si dans le lot de personne qui s'arrête pour lire ceci y'en a qui sont d'accord avec moi et qui, quelque part, aimeraient retrouver ce bon vieux goût d'antant, d'éclectisme et de liberté dans leur façon d'aborder leurs personnages et leurs créations, hésitez pas à tomber dans mes messages privés, surement qu'on se trouvera un petit quelque chose entre "gens à l'ancienne" pour s'amuser sans se faire emmerder par tout ça. Prenez soin d'vous.
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vague-abondage · 7 months ago
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J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. Je me suis fait des amis éternels. J'ai ri quand il ne le fallait pas. J'ai aimé et je l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre). Mais j'ai survécu! Et je vis encore! Et la vie, je ne m'en lasse pas. Et toi non plus tu ne devrais pas t'en lasser. Vis! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant... parce que le monde appartient à celui qui ose! La vie est beaucoup trop belle pour être insignifiante !"
Charlie Chaplin
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ptns-orageuses-rpg · 5 months ago
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TW — dépendance, drogue inventée, médicamentation, violence médicale, oppressions.
La pilule rouge.
Ou l'Érythryle ; pilule nocturne, ne sort qu'aux heures crépusculaires. Rouge de couleur, se trimballe sur toutes les langues comme un mauvais ragot. On la trouve dans les lieux glauques des catacombes et les soirées qui iront d'after en after. Elle te mâche les synapses, les ports picorés d'un bruit blanc nauséeux. L'effet te hit façon camion propulsé sur l'A1. Même pas vingt minutes plus tard, c'est le feu d'artifice. L'Érythryle pulvérise les effets de la Kataline ; elle libère l'altération, en double la puissance. C'est la façon la plus connue de passer au-dessus du traitement sans se faire choper. Ça permet, pour huit heures par prise, de vivre notre "vraie vie". Le truc, c'est que ça a tendance à la raccourcir aussi. Jongler entre les deux traitements, ça en perd certain. Le hangover percute tout aussi fort ; la chute vaut le voyage askip'. Celles et ceux qui la prennent ont tendance à remettre ça. C'est pas vraiment la pilule qui rend nerveux·se, c'est la sensation de liberté qui en découle. Ça vire le mot cage avant thoracique, alors on prend une bouffée d'air à poumons bien ouverts. C'est difficile de se renfermer, après, dans son étroite boîte de silence grise.
La pilule bleue.
Ou Kataline ; minuscule démon rond, bleu délavé. À une époque, ils se croyaient joviales à graver un papillon dessus. Maintenant, c'est tout plat, c'est encore plus déprimant. On se lève, le soir, à 3h du mat : « fais chier, j'ai oublié mon médoc ». Une pilule au réveil, une avant d'aller dormir. La Kataline, plus fidèle que le marchand de sable. Au début, tes parents te forcent à la prendre avec de l'eau ; le bol de chocolat pour les plus fantaisistes. Puis, au fil des années, elle se marie avec tout : jus d'orange, fond de coca débullé, Leffe tiède de soirée. Une liste d'effet secondaire, t'as peur. Un vrai jeu de hasard, une issue différente pour chaque altération. Mes cornes ont arrêté de pousser, mais j'ai de violentes migraines ; parfois, je vois le monde en couleur télé qui capte pas. Ils disent qu'elle arrête l'altération. La vérité, c'est que ça la détraque, la ralentit. Le corps n'aime pas. Il se rebelle. C'est comme ça, on s'y fait.
C'est "obligatoire" pour tout·e altéré·e d'être sous Kataline. Elle est délivrée sous ordo', check up du toubib tous les ans : examen du foie, révise-tout. Elle se trouve remboursée par la sécu, enfin depuis peu. S'ils te grugent à l'arrêter, c'est l'avertissement, l'amende, puis la prison.
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Eh, j'espère que le terrier valait le coup, parce que vous avez été unanimes, ça promet ! On a déjà balancé les deux annexes principales, oép. Il reste des annexes secondaires et les PLs du forum. Oui, déjà. On parle d'ouverture du discord du projet en fin de semaine. Notre travail commence à bien se terminer, c'est en super voie. Du coup, on vous laisse le choix pour le post de demain. On en profite pour vous remercier de l'engouement sur le projet, ça nous fait super plaisir. BREF, à demain, même heure, pour la suite de nos conneries (ptdrr ça y est, ça se pense youtubeurs), Putainement votre, Maxeine & Ekkymose.
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jeveuxdeslicornes · 5 months ago
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Vivre avec une ado de 16 ans c'est comme un conte de fée !
Claquement de porte - yeux vers le haut - PPPPFFFFFF - PPUUUTTTAIIINNNGRRRRR - Argh des légumes - vas y je peux jamais sortir - Oui d'accord c'est bon j'ai compris ( avec un ton agréable et petit mouvement de tête) - être un taxi ( sauf que là on a dit stop ) - être une banque ( là aussi stop, elle bosse ) - nous montrer des tiktoks à chier et à ne rien comprendre - c'est râler sur tout - entendre " vas y je suis blasée j'en ai marre " - dire des choses mais CONNES mais vraiment conne que même toi adulte tu es choquée - rien ranger ou " oublier " de ranger - sale - constamment au téléphone ( ca aussi nous avons sévi ) et attendre que les adultes fassent tout à sa place .....
en gros un conte de fée
Bien entendu, j'en ai oublié et surtout tout ce qu'il y a d'écrire n'est qu'une partie de l'iceberg de l'ado... et tous les jours nous nous énervons, tous les jours nous rabâchons les memes phrases, tous les soirs nous avons limite la meme discussion à son propos par contre on devient créatif en punition, enfaite elle dit tout le temps "oui oui " mais elle ne retient rien et OMG que ca nous pète les couilles ! Si jamais vous vivez chez un ado dites moi on se sentira moins seul face à la bête enfermée dans sa chambre.
#d
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e642 · 11 months ago
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J'ai jamais compris le but des anniversaires. Autant le mien que celui des autres. J'ai souvent pensé que ce serait plus symbolique et sensé de célébrer les anniversaires tous les 5 ans. Parce que toutes les demies décennies, nous sommes à un moment clef. J'ai donc jamais réellement fait l'effort de me souvenir des dates de mes proches. Je sais que ça compte pour la plupart des gens donc je fais le minimum mais j'ai du mal à saisir l'euphorie d'avoir une année de plus. Pourquoi ça en fait un jour si exceptionnel. Je trouve l'événement exceptionnel, celui de la naissance, rétrospectivement, on banalise la grossesse et le fait de donner naissance mais ça reste fascinant. En revanche, le reste n'est pas si important à mes yeux. Ça me donne plus envie d'en faire un jour dédier à ma maman par exemple. Plus que pour moi. Donc j'ai jamais ressenti de réel besoin de le fêter, ni de réel hâte/joie concernant cet événement. C'est une journée banale. A la rigueur, j'apprécie que le 16 mai soit la journée mondiale du vivre ensemble même si ça paraît bien dérisoire et hypocrite le temps passant. Première fois de ma vie que j'ai passé ce jour seule physiquement parlant. D'habitude j'étais avec mes parents, en partiels, en colocation. Là, j'étais seule. J'avais pris rendez-vous pour donner mon sang, c'était la première fois. Alors je m'y suis rendue. Et tout s'est très bien passé. Et aujourd'hui, c'est également la première fois que j'ai eu la présence d'esprit de rendre ce jour utile et sensé. Je suis ensuite rentrée et j'ai dormi puis regardé une série. Moi je ne souffre pas de cette solitude à propos des dates importantes comme certains, à entendable titre évidemment. J'ai beaucoup aimé voir personne. J'ai reçu des messages et le prends en considération c'est gentil. Mais au fond, je me demande souvent pour quoi faire. Et ce que je trouve le plus ridicule c'est les gens qui s'excusent d'avoir oublié de te le fêter ou en retard, comme si c'était grave et que mon estime de eux en dépendait alors que je n'y avais même pas fait attention. Ça me laisse d'une indifférence visiblement anormale. Comme les jours de l'an. C'est des jours qu'on declare exceptionnel alors que ce sont juste des mardis ou des jeudis. Rien de plus banal en soi.
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claudehenrion · 8 months ago
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Les délices de Capoue...
Il y a quelques jours à peine, je concluais mon ''éditorial'' par cette remarque un peu acide que ''ce qui va --et doit, si rien n'est tenté-- nous tomber dessus, c'est la victoire du Laid sur le Beau, du Mauvais sur le Bon, du Mal sur le Bien et du Faux sur le Vrai. Et à ce jour, hélas... nous sommes bien mal partis ! '' Mais j'ai dû me fourrer un doigt dans l’œil, ''quelque part'' : en cet été de tous les dangers où, comme le dit un titre de Nicolas Baverez, '' Nous dansons sur un volcan'', je ne croise que des gens heureux ou -à tout le moins- contents. La mode, en 2024, est au vacancier heu-reux
Oubliées, les ''rabias'' contre Macron et les gros mensonges post-élections européennes... Envolées les craintes pourtant toutes justifiées sur l'immigration et la sécurité... Balayés, les bobards énormes et les contes de sorcières qui ont été déversés sur nous lors du second tour des pseudo-législatives... Nettoyées, les peurs de la décennie précédente sur la terre et le climat ou la fonte de tas de choses un peu partout, sur le tri dans dans la poubelle, la peur de la Gauche pour les sages, la peur de la Droite pour les myopes et la peur du centre pour les décentrés et les con-centrés... En six mots comme en mille : ''Dormez, braves gens, tout va bien''...
Il a suffi que les jeux olympiques se déroulent normalement, comme il était prévisible qu'ils se déroulent : sans les drames planétaires annoncés à grand renfort de fake-news et de budgets de ''Comm''. L'énorme préparation psychologique destinée à nous faire croire que tout ce que la terre porte de djihadistes-candidats-au-suicide était dans les starting blocks (de manière à faire passer le prévisible ''il ne se passe rien'' comme une immense victoire du macronisme et du darmananisme, unis, comme toujours, dans l'endormissement des cerveaux, la manipulation des foules et le viol des intelligences), a porté ses fruits : la Nation s'est endormie dans la douceur de l'été. Tout peuple, depuis toujours et à jamais, aspire à la quiétude, au bien-être, à la douceur de vivre...
Le pouvoir peut être content : au moment où il a temporairement arrêté de nous faire paniquer en ne parlant presque plus de Poutine dans ses termes ''con-venus'', où il admet que Kamala Harris serait un choix infiniment plus dévastateur que le très-détesté-en-France ''homme à l'oreille coupée'', et où le silence des medias ''Main stream'', toujoursaux ordres, nous assourdit... les braves gens peuvent croire que, à force de ne plus parler des vrais problèmes, ils auraient disparu comme par enchantement : nombre de français commence à croire que ni l'immigration, ni la violence urbaine, ni la drogue (etc...) ne peuvent avoir de corrélation entre elles et d'influence sur eux... et que, finalement, les vacances, c'est bien agréable (ce sur quoi je suis d'accord avec eux !)
Il n'empêche... Au fur et à mesure que l'Europe –qui commence enfin à comprendre qu'elle n'a rien à faire dans cet ''indémerdable merdier'' (Pardon. Si vous avez un meilleur mot, je suis preneur !)-- fait la danse du ventre pour se dégager du conflit russo-ukrainien, en douce, pour ne pas qu'il soit connu que les livraisons des armes promises sont asymptotes à zéro et que Zélensky se prépare à se jeter dans une guerilla où le petit taon va piquer le gros ours ici et là... au fur et à mesure que l'Iran, devant l'entêtement d'Israël à ne pas écouter les sirènes onusiennes et les conseils de modération donnés par ceux qui veulent sa fin, va finir par ouvrir un front Hezbollah au nord… nous nous rapprochons à pas feutrés de vraies guerres... pendant que, la date fatidique approchant, une intervention musclée chinoise devient de plus en plus prévisible dans le détroit de Formose. ''Tout va bien...'', qu'ils nous répètent !
Mais n'ayez aucune crainte, amis lecteurs : pendant que le monde hésite entre effondrement, écroulement et dégringolade, Macron et son extraordinaire aptitude à procrastiner veillent sur vous. Nous ne sommes pas près d'avoir un gouvernement (et, à en juger par l'expérience de nos amis belges, ce serait plutôt la seule vraie bonne nouvelle du moment !), la France est divisée comme rarement (j'ai vécu, contrairement à ceux qui en parlent trop souvent, la rivalité Pétain-De Gaulle), et le monde a, littéralement perdu la tête. Les anciennes ''racines''(qui permettaient de s'accrocher en attendant la fin de l'ouragan) ont disparu, sont ridiculisées et plus que mollement défendues, même par ceux qui se souviennent encore de leur ''avoir existé'', et qui savent encore que là seulement se cache, honteusement, la seule et ultime possibilité d'éviter l'effilochage en cours.
Comme les lecteurs habituels de ce Blog s'en souviennent peut-être, j'ai pas mal ''crapahuté'' cet été, d'est en ouest et du nord au sud de la France, et j'ai pu vérifier la volonté (couronnée de succès) de nos concitoyens pour le bonheur... Les côtes semblent s'enfoncer sous le poids des foules de touristes, les montagnes sont usées par les chaussures de hordes de vacanciers, les résidences secondaires ont fait le plein –dans la crainte, sans doute que la connerie militante des mélenchoniens ne les réquisitionnent comme le recommande leur stupide et surtout mortifère ''programme''... C'est à peine, disent certains commerçants, s'ils dépensent peut-être un peu moins. Mais regardez ces vacanciers : sincèrement, combien en avez-vous entendu qui arrêtaient de léchouiller leur cornet ''king size'' pour évoquer la politique, sous quelque forme que ce soit, intérieure, extérieure, mondiale ? Je vais vous économiser la fatigue –même légère-- de rechercher : la réponse est : zéro, sauf exception !
''Les peuples heureux n'ont pas d'histoire'', dit le proverbe... Alors que je n'ai jamais été d'accord avec cette affirmation, je commence à me rallier à ce qu'elle sous-entend : à force de ne plus avoir d'histoire au présent et de réécrire sans cesse des mensonges progressistes sur son passé, le peuple français est bel et bien en train de sortir de l'Histoire. Et le plus fort, c'est qu'il semble en être heureux... Le réveil –s'il peut encore avoir lieu-- sera terrible, je le crains... Mais en attendant, nous voici revenus en l'an 215 avant JC, au temps des guerres puniques : l'été 2024 aura ressemblé à s'y méprendre aux délices de Capoue, qui ont sonné la fin de la civilisation carthaginoise...
H-Cl.
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swedesinstockholm · 9 months ago
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2 juillet
dernier matin seule dans la maison, maman est en vacances demain. j'aurais du mettre me réveil à huit heures et profiter de chaque seconde. hier maman m'a dit que j'en avais assez profité non? oui, mais mes matins seule à la maison sont ce que j'ai eu de plus précieux, de plus sacré ces dix dernières années, et je les aime comme au premier jour, quand j'avais quatorze ans et que je séchais les cours pour rentrer. une vie entière ne suffirait pas pour profiter des matins tranquilles à la maison. cette nuit j'ai rêvé que je me réveillais dans la même chambre que n. et ses deux colocs, je dormais dans un lit superposé et un des deux colocs dormait au dessus de moi et quand il grimpait sur l'échelle tout le lit se mettait à trembler. on dormait à l'intérieur d'une espèce de grand sac de couchage relevé par dessus la tête pour protéger son intimité et je regardais par le trou du sac de couchage au dessus de ma tête et je me disais que malgré tout, il valait mieux ça que de rentrer à la maison. hier n. m'a écrit que si j'étais encore là dans un an on pourrait participer aux 48h neukölln et j'avais envie de lui répondre que oui je serais là parce que de toute façon je peux pas être ici. pas le choix. je lui ai dit i'm going batshit crazy here et elle m'a dit qu'elle était encore plus contente que je vienne alors. c'est la deuxième fois qu'elle me sauve la vie en un an. la première fois c'était de r. cette fois c'est de maman.
je suis retombée sur le post de l'article sur grey gardens et dans les commentaires tout le monde s'indignait de la lecture complètement erronée et romantisée du film par la journaliste et j'avais un peu honte de m'être laissée avoir par sa vision de l'histoire, parce que je l'ai vu ce film et il est terrifiant. la mère de little edie est un monstre qui veut pas que sa fille aille vivre sa vie à new york, little edie qui rêve d'amour et de devenir une star à broadway mais elle est prisonnière de sa mère dans leur manoir qui tombe en ruines, isolées du reste du monde. depuis que j'ai vu ce film mon pire cauchemar c'est de finir comme little edie et sa mère, même si on habite pas dans un manoir délabré et que maman n'est pas folle. parfois maman m'apparait comme un monstre auquel je dois échapper. le dimanche dans la forêt quand je l'entends derrière moi qui me rattrape parce qu'elle court et moi je marche, ça devient littéral. je suis remplie de colère contre elle. j'ai tellement de colère à l'intérieur de moi que ça me fait peur. je vois probablement que la pointe de l'iceberg en plus.
hier on a fait une séance de yoga à la maison avec a. et dès le début quand elle nous a fait faire des micro mouvements avec les pieds j'ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis dit oh putain le trauma, je l'avais oublié celui-là. enfin bof pas trop, mais ça faisait un moment qu'il s'était plus manifesté à travers le corps. j'ai pensé à la phrase your body is a library of pain, perfectly filed. j'ai senti que mon corps contenait un oc��an de douleur. je contiens un océan de douleur et de colère. c'est-à-dire une tempête. avec des vagues scélérates. mais c'est un océan intérieur comme dans voyage au centre de la terre, un océan souterrain dont rien ne parait à l'extérieur, sauf parfois des larmes, comme des gouttelettes d'eau de mer qui suinteraient à travers la croûte terrestre. à la fin a. a posé la paume de sa main chaude sur mon dos pour que je sente comment ma cage thoracique était plus grande d'un côté que de l'autre et j'ai de nouveau eu envie de pleurer. je lui ai dit que je voulais trouver un truc de thérapie par le mouvement à berlin mais j'ai trop peur d'exploser.
bon finalement c'est pas plus mal que ce soit la fin de mes journées seules à la maison parce que j'ai encore éclaté en sanglots au milieu de l'après-midi comme ça sans prévenir. je pleurais comme kate winslet, avec mes sanglots de désespérée. c'était théâtral et pathétique et j'ai du regarder un épisode de curb your enthusiasm en mangeant du chocolat pour me calmer parce que j'étais trop déprimée pour continuer à travailler. le TEMPS qu'il me vole depuis un an ce mec, c'est vertigineux, c'est criminel, je pourrais le poursuivre en justice, et ce serait même pas la première fois qu'il se retrouverait au tribunal. je me demande s'il a parlé de moi à son psy, par rapport à son complexe de connard, et si son psy lui a conseillé de me laisser tranquille pendant quelques temps, pour me laisser le temps de me sevrer et de guérir proprement. l'autre hypothèse, plus probable: il est trop occupé par la personne avec qui il discutait sur whatsapp l'autre jour pendant que je lui envoyais des passages de heart of a dog et je suis tout simplement passée au second plan.
hier a. m'a dit que je devais faire du core strengthening pour renforcer ma colonne vertébrale et développer mes abdos pour qu'ils aident à la soutenir. peut être que si je fais ça je me laisserai moins aplatir par les gens. j'ai toujours eu l'impression que mon maintien bancal était lié à mon estime de moi bancale. j'ai vu qu'il allait faire 33 degrés à berlin la semaine prochaine. j'ai peur de me retrouver clouée à l'appart étalée sur mon lit sans pouvoir bouger avec les jambes lourdes et la tête qui fourmille satané réchauffement climatique il va me foutre en l'air tous mes plans de réinvention de moi-même. peut être que dans un premier temps je pourrai me concentrer sur l'écriture. me concentrer dessus pleinement je veux dire. et puis je sortirai le soir. c'est bien aussi. c'est très bien même, vu que ça avance pas trop trop ces derniers temps.
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swgzl · 1 year ago
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BACK TO THE FUTURE.
Un projet sur lequel j'ai travaillé avec Monocle et Sophie. Design by Monocle, code par moi-même.
Contexte :
2024. A l’orée du Parc National de Yosemite se trouve une petite ville dont personne ne se soucie. A Mariposa, la vie est tranquille, sans vague. On ne s’inquiète pas des problèmes du vaste monde, principalement parce que les nouvelles mettent du temps à arriver. Coupée de tout, il semblerait que Mariposa soit passée à la trappe quand les avancées technologiques ont envahi l’Ouest des États-Unis. Les câbles électriques qui entourent la ville sont vieux, défaillants. On a appris à ne pas se fier à la technologie, et surtout pas à s'appuyer sur elle. Pas de téléphone dernier cri, pas de 5G dans les rues, pas de réseaux sociaux pour venir influencer le quotidien des habitant·e·s. C’est une vie particulière, car en dehors des frontières de la ville, le monde est géré depuis des décennies par ces technologies qui n’en finissent plus d’avancer. L’ère moderne s’est faite une place dans les domiciles, dans les poches, dans les cerveaux. On ne peut plus la quitter, sauf ici. Ici où le temps lui-même semble s’être arrêté. Si le calendrier tourne au même rythme qu’ailleurs, les influences culturelles, les styles, les activités, n’ont pas évolué depuis les années 1980. Trente ou quarante ans plus tôt, on a fait le choix de tout arrêter, de ne plus changer, et aujourd’hui on a un peu oublié comment tout a commencé. Certains disent que c’était le choix du conseil municipal, effrayé de voir le monde évoluer à une vitesse folle. D’autres pensent que Mariposa est sujet à une expérimentation du gouvernement, mais cette théorie ne plaît pas à tout le monde. La plupart des gens, de toute façon, ne s’en préoccupent pas tellement.
Parce qu’ici, on mène une existence paisible en appréciant ce qu’on a, plutôt qu’en se souciant de l’extérieur. Les jeunes grandissent entre le skatepark et la salle d’arcade, les moins jeunes se bougent sur des vieilles musiques de fitness. C’est une petite communauté qui vit à Mariposa, où l’on fait de son mieux pour prendre soin de ses voisins et vivre en paix. Et puis il y a le rendez-vous du samedi soir, celui où presque toute la ville se rend. Chacun dans sa voiture, ou peut-être regroupé à deux ou trois pour ceux qui n’ont pas peur des rumeurs. Le parking du drive-in se remplit au coucher du soleil, tout le monde allume sa radio pour suivre un film qui est sorti plus de vingt ans auparavant. Ce n’est pas ici que sortent les nouveaux films, mais tout le monde s’en fiche. L’intérêt du drive-in, c’est de s’y retrouver en famille, entre amis, avec ses voisins. Qu’importe si un film passe en boucle pendant un mois ou si ce sont toujours les mêmes qui finissent par revenir. Les habitants de Mariposa sont ancrés dans leurs habitudes, ils n’aiment pas tellement que les choses changent. Et pourtant, chaque fois qu’un touriste traverse la ville, il apporte avec lui un peu de ces nouvelles de l’autre monde, brisant l’illusion que la terre entière n’est pas coincée dans les années 80. Mais combien de temps la ville pourra-t-elle encore tenir ainsi ?
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capitainerowen · 8 months ago
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J'aimerais partager quelque chose que j'ai cru quand j'ai commencé à lire La Meute, et qui pourrait très bien servir de headcanon tragique pour le Visiteur du Futur:
Au début de ma lecture, quand on a les premiers flash-backs sur l'enfance de Renard quand il rejoint la meute, j'étais persuadé que le maître qui prenait les enfants à charge, bah c'était Renard, dans le futur, surtout à cause de la description faite de l'homme. Je croyais vraiment que c'était le double du futur mais de vraiment loin dans le futur, qui en avait oublié jusqu'à sa propre identité mais qui, dans un coin de sa mémoire, se rappelait qu'il avait aidé des enfants et recommençait, en leur faisant croire à un autre univers pour leur faire garder espoir et leur donner envie de vivre parce que lui, il n'en avait plus (tout le monde étant mort sauf lui).
Donc voilà! J'ai bien compris que ce n'était pas canon (enfin, je pense? je devrais relire le roman), mais à la limite, cette idée que j'ai eu fait une bonne idée de HC horrible, surtout avec Renard qui est responsable de sa propre mort.
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bleuts · 24 days ago
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RETROSPECTIVE FRANCAIS - ENGLISH
Entre les chapitres d'histoire j'aime bien me plonger dans des petits projets. Durant ma dernière pause j'ai commencé une restrospective de l'histoire du côté/point de vue d'Öta. Je ferais la suite à la prochaine pause.
Du coup je vous met deja tout ce que j'avais fais, avec les dessins fait spécialement pour l'occasion ! J'ai mis une version google traduction du texte pour les non-français ?
Désolé pour la qualité de la traduction j'espère que ce sera compréhensible ! Quand j'aurais fini la partie Öta, je ferais celle de David :)
TW: mention of sexual abuse and suicide.
Between story chapters, I like to immerse myself in small projects. During my last break, I started a retrospective of the story from Ota's perspective. I'll continue on my next break.
So, I'm already posting everything I did, along with the drawings I did especially for the occasion! I've included a Google Translate version of the text for those who don't speak French.
Sorry for the poor translation quality, I hope it's understandable!
When I finish the Öta part, I'll do the David part :)
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Öta naquit à Morthebois, une région sombre réputée pour pratiquer l’ancienne culture du Nord, des traditions oubliées depuis longtemps par le reste du royaume.
Fils du seigneur de Morthebois, il fut bercé depuis sa plus tendre enfance par les légendes de son peuple.
Tout ce qui se rapportait à la tradition et aux vieux mythes du nord le passionnait, et il n’hésitait pas à en parler des heures avec son meilleur ami : David.
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Öta was born in Morthebois, a dark region renowned for practicing the ancient culture of the North, traditions long since forgotten by the rest of the kingdom.
Son of the Lord of Morthebois, he was steeped in the legends of his people from his earliest childhood.
Everything related to the traditions and ancient myths of the North fascinated him, and he would spend hours discussing them with his best friend, David.
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Bien qu'il fût le fils d'un seigneur, le meilleur ami d'Öta était un esclave, et c’est ensemble qu’ils avaient grandi, inséparables et fusionnels.
Lorsqu’ils atteignirent l’âge adulte, David fut libéré. Öta choisit aussitôt de l’accompagner dans un long voyage à la recherche de ses origines.
Quand David trouva enfin un nouveau foyer, ils se séparèrent pour la première fois, se promettant de se retrouver rapidement.
Mais cette promesse ne fut pas tenue.
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Although he was the son of a lord, Öta's best friend was a slave, and they grew up together, inseparable.
When they reached adulthood, David was freed. Öta immediately chose to accompany him on a long journey in search of his origins.
When David finally found a new home, they parted ways for the first time, promising to reunite soon.
But this promise was not kept.
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Lorsqu’Öta retourna enfin chez lui, de mauvaises nouvelles l’attendaient. Sa mère avait été bannie, et était morte seule loin du domaine de Morthebois.
Son père lui révéla alors les raisons qui l’avaient poussé à libérer David : son ami avait subi des sévices durant de longues années, abusé en secret par la mère d’Öta.
Son monde s’écroula. Dès lors, il se sentit honteux de n’avoir rien vu. Il se renferma sur lui-même, rongé par la culpabilité. Et finalement, il décida de partir.
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When Öta finally returned home, bad news awaited him. His mother had been banished and died alone far from the Morthebois estate.
His father then revealed the reasons that had led him to free David: his friend had suffered abuse for many years, secretly abused by Öta's mother.
His world collapsed. From then on, he felt ashamed of having seen nothing. He withdrew into himself, consumed by guilt. And finally, he decided to leave.
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Après plusieurs lunes passées à errer seul, se laissant peu à peu dépérir, il croisa la route d’Alda et Élan, un couple d’herboristes qui allait transformer sa vie.
Ils le prirent sous leur aile, lui offrant des espoirs et un rêve. Öta se découvrit une passion et une raison de vivre. Comme eux, il voulait aider son prochain. Il devint ainsi leur apprenti.
Ce fut lors de cette année à leurs côtés qu’il découvrit la magie. Élan la pratiquait en secret et souhaitait enseigner cet art à Öta.
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After several moons spent wandering alone, slowly letting himself waste away, he crossed paths with Alda and Élan, a herbalist couple who would transform his life.
They took him under their wing, offering him hope and a dream. Öta discovered a passion and a reason for living. Like them, he wanted to help others. He thus became their apprentice.
It was during this year spent with them that he discovered magic. Élan practiced it in secret and wished to teach this art to Öta.
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Mais dès l’instant où il commença à pratiquer la magie, des feuilles commencèrent à pousser sur les bras d’Öta. Des feuilles héréditaires aux étranges vertus, qui se transmettaient aux mages de sa lignée.
Son corps réagissait à la magie et ce n’était pas pour lui déplaire. Öta les aimait, car il se sentait étrangement complet avec elles.
Cependant, la magie était interdite dans le royaume. Ces feuilles, Öta n’avait pas d’autre choix que de les cacher. Il les camouflait sous des vêtements et des bandages.
Ce fut après de nombreuses et longues recherches, aidé par Élan et son oncle Üter, qu’il découvrit que, correctement utilisées, ses feuilles avaient la capacité de renforcer les propriétés de toutes plantes avec lesquelles elles pouvaient être en contact.
Prenant cela pour un signe, Öta décida de chérir ce cadeau du destin. Mais ce n’était que le début d’une longue recherche sur la vérité derrière leur origine.
D’où venaient-elles réellement ?
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But from the moment he began practicing magic, leaves began to grow on Öta's arms. Hereditary leaves with strange properties, which were passed down to the mages of his lineage. His body reacted to magic, and he didn't mind. Öta loved them, for they made him feel strangely complete. However, magic was forbidden in the kingdom. Öta had no choice but to hide these leaves. He camouflaged them under clothing and bandages. It was after much lengthy research, aided by Élan and his uncle Üter, that he discovered that, when used properly, these leaves had the ability to enhance the properties of any plant they came into contact with. Taking this as a sign, Öta decided to cherish this gift of fate. But it was only the beginning of a long search for the truth behind their origin. Where did they really come from?
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Durant les nombreuses lunes où Öta avait cherché les origines de ses feuilles, il était retourné vivre auprès de son père, à Morthebois.
Ce fut à cette occasion qu’il reçut une lettre très importante : sa famille était conviée à la célébration de Mortherbe, une grande cérémonie qui n’avait lieu que tous les quinze ans. Elle se déroulait dans un très ancien village, qui avait juré fidélité à la famille maternelle d’Öta.
Cette célébration servait à honorer leur divinité locale, une Abonde nommée la Dame de Mortherbe, et à renouveler le pacte qui l’unissait au seigneur des terres.
Ni le père ni le grand-père d’Öta ne comptait y participer. Il s’y rendit donc sans eux, acceptant d’endosser le rôle de seigneur, et participa à la cérémonie avec une grande fierté. Il offrit pieusement son sang et ses prières à la Dame de Mortherbe.
Ce souvenir resta gravé dans sa mémoire, car Öta en était certain : durant l’offrande, il avait senti la présence de la Dame auprès de lui.
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During the many moons that Öta had searched for the origins of his leaves, he had returned to live with his father in Morthebois. It was on this occasion that he received a very important letter: his family was invited to the celebration of Mortherbe, a grand ceremony that only took place every fifteen years. It took place in a very old village, which had sworn loyalty to Öta's maternal family. This celebration served to honor their local deity, an Abondance named the Lady of Mortherbe, and to renew the pact that united him with the lord of the lands. Neither Öta's father nor his grandfather intended to participate. So he went without them, agreeing to take on the role of lord, and participated in the ceremony with great pride. He piously offered his blood and his prayers to the Lady of Mortherbe. This memory remained etched in his mind, because Öta was certain: during the offering, he had felt the presence of the Lady beside him.
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Par la suite, Öta poursuivit son apprentissage aux côtés d’Élan et Alda, qui venaient d’avoir un enfant et l’avaient choisi pour en être le parrain.
Ensemble, ils se rendirent dans la capitale du Royaume, GemmeNoire.
Il y fit la rencontre de Jol, la fille des herboristes. La jeune femme était amoureuse d’un garçon des rues nommé Nora, mais cachait sa relation à ses parents.
Orphelin, ce dernier vivait avec sa sœur cadette Merry dans une vieille maison abandonnée des bas quartiers. Ils survivaient grâce aux vols et à de petites escroqueries.
Le courant passa aussitôt entre lui et Öta, qui décidèrent de se revoir.
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Afterward, Öta continued his apprenticeship alongside Élan and Alda, who had just had a child and had chosen him to be the child's godfather.
Together, they traveled to the Kingdom's capital, GemmeNoire.
There he met Jol, the herbalists' daughter. The young woman was in love with a street boy named Nora, but hid their relationship from her parents.
An orphan, the latter lived with his younger sister Merry in an old abandoned house in the slums. They survived by stealing and petty scams.
He and Öta immediately hit it off, and they decided to meet again.
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Mais le lendemain d’une soirée alcoolisée où Nora lui avait fait des avances, une dispute éclata.
Comprenant qu’il avait failli se laisser aller dans les bras de Nora alors que ce dernier était déjà en couple, Öta ne cacha pas son intention de dire la vérité à Jol.
Nora s’y opposa aussitôt, menaçant Öta avec brutalité.
Öta tenta de prévenir Jol du vrai visage de celui qu’elle aimait, mais elle refusa d’écouter ses avertissements.
Cette période fut sombre, parsemée d’un enchaînement de mauvaises décisions qui les mena inexorablement vers des altercations de plus en plus violentes.
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But the day after a drunken evening where Nora had made advances toward him, an argument broke out. Realizing that he had almost let himself fall into Nora's arms while the latter was already in a relationship, Öta made no secret of his intention to tell Jol the truth. Nora immediately opposed this, brutally threatening Öta. Öta tried to warn Jol about the true face of the man she loved, but she refused to listen to his warnings. It was a dark period, punctuated by a series of bad decisions that led them inexorably to increasingly violent altercations.
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Las de cette situation, Öta se confia à Élan. L’homme, qui ne savait rien de la relation entre sa fille et Nora, réagit avec colère. Sans réfléchir, il agressa le voleur.
Ce jour-là, Nora perdit son œil. Pris dans l’altercation, Öta l’avait éborgné en tentant de se défendre.
Il s’en voulut aussitôt : il n’avait jamais souhaité blesser personne. Son désir avait toujours été d’aider son prochain, et non de lui nuire.
Mais Élan ne partageait pas ses remords, bien au contraire. Ce fut ces événements qui poussèrent Öta à s’éloigner de lui et de sa famille quelque temps, pour prendre du recul.
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Tired of this situation, Öta confided in Élan. The man, who knew nothing about his daughter's relationship with Nora, reacted angrily. Without thinking, he attacked the thief. That day, Nora lost her eye. Caught up in the altercation, Öta had blinded him while trying to defend himself. He immediately blamed himself: he had never wanted to hurt anyone. His desire had always been to help others, not harm them. But Élan didn't share his remorse; quite the opposite. It was these events that pushed Öta to distance himself and his family for a while, to gain perspective.
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Lorsqu'Öta décida de prendre ses distances, Alda lui présenta Petrus.
C'était un homme bon qui travaillait comme médecin dans un hospice, et qui dédiait ses nuits à aider bénévolement un refuge clandestin.
Petrus prit aussitôt Öta sous son aile, lui enseignant la médecine et l’invitant à travailler à ses côtés. La misère, la faim, la mort… être confronté à tout cela au quotidien était parfois pesant, mais Öta ne fut pas découragé pour autant. Le temps passa et il se prit à aimer ce travail.
Travaillant de jour à l’hospice, et de nuit au refuge, il se consacrait tout particulièrement à ce dernier, s’occupant avec bienveillance des âmes qui lui étaient confiées.
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When Öta decided to distance himself, Alda introduced him to Petrus.
He was a kind man who worked as a doctor in a hospice and dedicated his nights to volunteering at an illegal shelter.
Petrus immediately took Öta under his wing, teaching him medicine and inviting him to work alongside him. Poverty, hunger, death… facing all this on a daily basis was sometimes overwhelming, but Öta wasn't discouraged. Time passed, and he grew to love his work.
Working by day at the hospice and by night at the shelter, he devoted himself particularly to the latter, caring kindly for the souls entrusted to his care.
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Mais tout bascula lorsqu’un nouveau patient lui fut amené. Un homme avait tenté de se donner la mort en se jetant d’un pont. Un homme qu’Öta ne connaissait que trop bien… Nora.
Öta le sauva, mais en l’examinant, il se rendit compte que ce dernier se droguait avec de la magie noire. Il lui avoua ainsi avoir perdu l'esprit au point d'agresser sa propre petite sœur sous ses effets.
Refusant de l’aider plus longtemps, et de peur d’attirer des ennuis à ses autres patients, Öta le chassa.
Tout aurait pu s’arrêter là, mais le lendemain, une ombre se faufila dans le refuge.
Cette nuit-là, Öta fit la rencontre de Tyra, une ancienne compagne de Nora qui le cherchait depuis plusieurs jours.
Öta la guida jusque la maison abandonnée où il vivait. Ce fut ainsi qu’ensemble, ils découvrirent le corps du jeune homme.
Nora s’était donné la mort.
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But everything changed when a new patient was brought in. A man had attempted suicide by jumping off a bridge. A man Öta knew only too well… Nora. Öta saved him, but upon examining him, he realized that the man was using dark magic. He confessed to her that he had lost his mind to the point of assaulting his own little sister while under its influence. Refusing to help him any longer, and fearing trouble for his other patients, Öta chased him away. Everything could have ended there, but the next day, a shadow slipped into the shelter. That night, Öta met Tyra, one of Nora's former companions who had been looking for him for several days. Öta guided her to the abandoned house where he lived. It was thus that together, they discovered the young man's body. Nora had killed herself.
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Côtoyant la mort régulièrement depuis qu’il travaillait avec Petrus, Öta s’était suffisamment endurci pour faire face à ce drame. Ainsi, la découverte du corps de Nora fut troublante, mais Öta parvint à garder son calme.
Ce fut aidé de Tyra, à qui il avait offert de rester quelque temps au refuge le temps qu'elle se remette du choc, qu'Öta tenta de retrouver la sœur de Nora. Cette dernière avait disparu depuis son agression.
L’enquête les mena jusque la famille d’Élan, qui avait recueilli la jeune fille. Depuis qu’il avait pris ces distances avec eux, Öta n’avait plus eu de nouvelles.
Que s’était-il passé durant son absence ?
Qu’avaient-ils vécu ?
Si cela avait conduit au suicide de Nora, il n’était pas certain de vouloir le savoir.
Les retrouvailles avec Alda furent chaleureuses, mais celles avec Élan furent étranges. Öta n'était pas prêt à le revoir aussi tôt. Il sentait au plus profond de lui que ce ne serait plus jamais pareil.
Quelque chose s’était brisé entre eux.
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Having been in regular contact with death since working with Petrus, Öta had hardened himself enough to cope with this tragedy. Thus, the discovery of Nora's body was disturbing, but Öta managed to remain calm. It was with the help of Tyra, to whom he had offered to stay for a while at the shelter while she recovered from the shock, that Öta tried to find Nora's sister. She had disappeared since her attack. The investigation led them to Élan's family, who had taken the young girl in. Since he had distanced himself from them, Öta had not heard from them. What had happened during his absence? What had they experienced? If it had led to Nora's suicide, he wasn't sure he wanted to know. The reunion with Alda was warm, but the one with Élan was strange. Ota wasn't ready to see him again so soon. He felt deep down that it would never be the same again. Something had broken between them.
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Ces événements rapprochèrent peu à peu Öta et Tyra, qui décidèrent de se revoir par la suite. Ils se donnèrent rendez-vous à plusieurs reprises et passèrent quelques nuits ensemble.
Cette étrange relation, à laquelle ils ne donnaient pas de nom, était exactement ce dont ils avaient besoin pour s’évader.
Tyra était une femme très mystérieuse, appartenant à un peuple qui se cachait dans l’ombre de la capitale. Elle était une Abarianne, l'enfant d'une culture qui était interdite dans le royaume.
Öta avait déjà rencontré des membres de ce peuple durant ses voyages, et n'avait aucun préjugé à leur sujet. C'est pour cela que malgré leur différences, ils pouvaient parler ensemble de leurs croyances durant des heures.
Leur curiosité insatiable leur offrait de nombreux sujets de discussions, que ce soit autour des légendes ... ou de la magie. Car Tyra, tout comme Öta, pratiquait cette dernière. Une forme de magie tout aussi méprisée par le Nord que sa culture, la magie du sang.
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These events gradually brought Öta and Tyra closer together, and they decided to meet again later. They arranged to meet several times and spent a few nights together.
This strange relationship, to which they gave no name, was exactly what they needed to escape.
Tyra was a very mysterious woman, belonging to a people who hid in the shadows of the capital. She was an Abarian, the child of a culture that was forbidden in the kingdom.
Öta had already met members of this people during his travels and had no prejudices about them. That's why, despite their differences, they could talk together about their beliefs for hours.
Their insatiable curiosity offered them many topics of discussion, whether about legends… or magic. For Tyra, like Öta, practiced the latter. A form of magic as despised by the North as its culture, blood magic.
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A SUIVRE / TO BE CONTINUED
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dabiconcordia · 2 years ago
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ladyniniane · 4 months ago
Note
Hello ! 3, 4, 17 ? (Pour le questionnaire sur les livres lus cette année.)
End of year book asks
Salut et merci pour les questions :D
3) What were your top five books of the year?
Sans ordre de préférence :
-Emily de New Moon, Lucy Maude Montgomery. J'aime beaucoup les descriptions de la nature de cette autrice, ses histoires à la fois lumineuses et sombres. Si j'ai lu les 5 premiers tomes d'Anne, j'ai adoré Emily pour son désir de vivre de l'écriture.
-Les bergères de l'Apocalypse, Françoise d'Eaubonne. J'ai aimé ce texte qui laisse les femmes répliquer et prendre les armes face aux injustices qu'elles subissent. Ce n'est pas un texte tiède et sans épines. J'ai lu quelques textes de ce genre cette année (les écrits de Joanna Russ, Phallers, Houston, Houston, do you read?...) et j'ai beaucoup apprécié.
-La librairie ambulante, Christopher Morley. J'ai adoré le parcours d'émancipation de cette femme et le message sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour commencer une nouvelle vie.
-A l'ombre de Winnicott, Christian Niemec, Ludovic Manchette. J'ai été séduite par l'écriture et le mystère paranormal. On évite de plus un dénouement convenu.
-The teller of small fortunes, Julie Leong. Une cozy fantasy très bien menée, une atmosphère chaleureuse, des enjeux à taille humaine...Si je n'ai rien contre une romance, j'ai apprécié qu'il n'y en ait pas ici car cela aurait été trop forcé (et puis les romances de fantasy actuelles se ressemblent beaucoup trop, on pourrait remplir un bingo...)
4) Did you discover any new authors that you love this year?
Je garde un bon souvenir de ma (re)découverte de Joanna Russ, ce qui me donne envie de relire L'autre moitié de l'homme et The Adventures of Alyx.
J'ai également découvert avec intérêt des autrices "oubliées" comme Rachilde et Jane de La Vaudère.
Je continuerai aussi à lire les prochains livres de Tasha Suri !
17) Did any books surprise you with how good they were?
Le bracelet de jade de Mu Ming. C'est court mais le propos est bien pensé, le cadre change... Bref c'est de la fantasy qui fait plaisir à lire.
Sinon, il y a l'anthologie Warrior Enchantresses. Je n'en attendais pas grand chose, mais ces aventures dans différents cadres historiques m'ont bien plu (et puis bon ça commence avec une nouvelle de Tanith Lee sur Cléopâtre VII. A partir de là...)
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lashifteuselibre · 2 months ago
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Quand vous y pensez juste, en le contemplant, vous y êtes réellement. Succes : vous avez shifté.
Mais pardie.. le physique !!
Bah on s'en fout. Vous avez shifté. Ne vous occupez pas de cela. Vous maintenez pas consciencement la réalité, le Pére le fait pour vous.
..alors, juste en le visualisant, je peux dire que j'ai réussie ????
Oui !!! Car il n'y a rien a attendre, a atteindre !! Juste a vous en foutre totalement et le vivre ! Profitez ! Soyez, contemplez, n'essayez de rien faire. Le Pere fait tout !
Vous n'échouez jamais. Vous shiftez toujours.
Donc.. petit succes stories des plus banales dans une de mes réalitées :
En Indoraptor, parmi ma fidèle meute de raptors, nous vagabondions en quête d'une proie dans l'immensité des terres humides, où la moiteur des cieux pesait lourd sur chaque souffle. Les bruissements de la végétation et l'écho de nos pas formaient une symphonie primitive dans ce royaume sauvage.
Soudain, un fracas déchira le silence, résonnant comme un tonnerre inattendu. Je pivotai vivement, les sens en alerte, et mon regard perça les ombres pour apercevoir une créature singulière. Elle se dressait sur deux membres frêles, et sa tête, minuscule et absurde, contrastait avec une peau d’un aspect si inconnu qu’elle semblait presque irréelle, étrangère à ce monde.
Dans ses mains, un objet énigmatique scintillait, étrange et menaçant, comme un artefact des âges oubliés. Une inquiétude primitive s’empara de mon être, et dans un rugissement perçant, j’exprimai ma défiance face à cet intrus inconnu.
Mais avant que je ne puisse agir davantage, l'air lui-même sembla se fracturer. En un battement de cils, sans savoir quel sort avait été jeté, je fus arrachée à cette terre. Mon corps et mon esprit se trouvèrent projetés au-delà, au cœur d’un autre lieu, mystérieux et insondable, où le temps et l’espace ne semblaient plus suivre leurs lois.
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sm0keyb0nes · 10 months ago
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J'ai juste besoin de lui ; rien ne sait compter plus que lui. J'ai besoin de le voir sur la table, à se faire comprendre pour avoir des croquettes ; et puis miauler, parce qu'il sait bien faire maintenant, et miauler parce que ça va pas assez vite ! Je veux le retrouver tout mouillé et que monsieur attend qu'on l'essuie parce que quand même, il va pas se sécher tout seul ! Je veux le sentir frétiller sous la serviette et ronronner même un peu ; et puis le voir descendre de la table, avec sa démarche de danseuse et réclamer à sortir encore, alors qu'il pleut et que je viens de l'essuyer ; de quoi je me plains, c'est un honneur de recommencer ça toutes les dix minutes !
J'ai besoin de le prendre dans mes bras, de l'embrasser partout sur la tête et le sentir serein, bien posé, sentir son tout petit poids relâché, là, dans le creux de mes bras. Même qu'on ronronne un peu mais pas tant, mais je sais que chez lui c'est énorme, qu'il a appris y'a même pas si longtemps ! Parce qu'il s'arrête jamais d'apprendre à être heureux, de comment c'est d'être un petit chat ; un jour, il ira vraiment pour préférer un carton à n'importe quoi d'autre dans une pièce... En attendant il est décidé qu'il dormirait à tel endroit et puis c'est tout ! J'aurais beau le ramener dans le lit, non non, il part directement pour se mettre dans le coin le plus inconfortable de la baraque ! Vraiment sa spécialité ça, alors qu'il a cent autres endroits où se mettre, tous mille fois plus confortables que ça !
Ouais, il a encore beaucoup à apprendre ; il m'impressionne toujours autant, parce que maintenant il fait des progrès de géant ! Alors qu'il est effrayé par les gens, il parvient à leur donner sa confiance maintenant, parce qu'il me croit, parce qu'il me voit aimer et que si j'aime la personne, il peut y aller aussi ! Il a ce grand coeur qui demande que ça dans le fond, comme avec Osiris ; le supporté pas au début et finalement c'est devenu son meilleur pote, à miauler derrière lui pour être sûr qu'il rentre quand on vient ouvrir la porte, qu'on y voit que du feu à se dire que c'était Marvel et en fait non !
Je veux qu'il revienne me faire râler ; en montant sur mes épaules ou sur mes cuisses quand je suis sur le pc ; à dormir sur mes côtes la nuit, à m'obliger de me réveiller un peu pour bouger sans l'écraser ; à le tenir d'une main tout en me tournant, en râlant dans mon sommeil avant de me rendormir, tandis qu'il se réinstalle en s'en fichant bien que je râle !
J'ai oublié ce que c'est, de vivre sans lui.
Parce qu'il m'a fait vivre pour lui.
Parce qu'il a vécu pour moi.
J'ai peur que cette journée se termine. J'ai peur de me réveiller demain. J'ai peur de me dire que ça fera déjà une journée sans lui. J'ai peur. J'en veux pas, de tout ça.
Je voudrais juste retrouver sa chaleur tout contre moi.
Comment on se remet de la perte de son ange gardien ?
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la-nuit-je-mens · 3 months ago
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I DID NOT FORGET YOU (feat. Rebeka Warrior, Vitalic)
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Je me souviens de nos vacances
Où nous restions près de la cheminée
Se prélassant tout en étant enlacées
Trop de MD sans surveillance
Je me souviens de la première fois
Où tu m′avais chauffée à blanc
J'étais rentrée toute seule en y pensant
Je m′étais branlée plus de 10 fois
Plus de 10 fois?
Tu fais sortir la bête
Je ne t'ai pas oublié
I did not forget you
Je peux ne pas t'oublier
I can not forget you
De la vie nous n′avons pris que l′existence - le système
La liqueur celle qui t'étourdit et au sens te révèle
De toi je retiendrai la fureur de vivre - à la chair
Ce que t′as de toi irrésistible fonds - de l'enfer
I did not forget you
Je ne t′ai pas oublié
I can not forget you
Je ne pourrai oublier
Je ne pourrai t'oublier
Je ne t′ai pas oublié
Je ne pourrai oublier
I can not forget you
I can not forget you
J'ai laissé la mer emporter ton corps loin
Madeleine
J'ai laissé la langue célébrer ton destin au soleil
Jetés là, sous le sens
Je me souviens de ton chagrin, de constater mon impuissance
Malgré tout mon amour et ma présence
D′être inutile face au destin
I did not forget you
I can not forget you
I can not forget you
I can not forget you
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